Accéder au contenu principal

Limiter son empreinte environnementale

Les particules :
défaillance réglementaire face à un grand problème environnemental et sanitaire

Le retard du secteur maritime est illustré par l’absence de réglementations de l’OMI sur les émissions particulaires, alors que le transport terrestre est soumis à très fortes contraintes (EuroVI versus Marpol2020). Seule la bonne volonté des Armateurs prévaut. Alors comment protéger le secteur maritime face à ces/ses multiples défis ?
Les moteurs à combustion interne du transport maritime alimentés aux fiouls lourds génèrent une importante pollution atmosphérique, d’abord localement par les particules, puis globalement par les gaz à effet de serre, dont la concentration accroit le réchauffement climatique.

Défis et problèmes

Défi N°1 : santé publique
(le problème de la pollution locale)

Comment les particules des moteurs diesel non traités empoisonnent tout ce qui respire, les humains et la faune.

Les Particules de carbone, et en particulier les Ultra-Fines sont déclarées notoirement cancérogènes depuis 1988, selon le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC/IARC), l'agence pour le cancer de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Problème d’acceptabilité des riverains de supporter la pollution due aux émissions des navires.
Les questions de santé publique sont par définition d'intérêt public. Cependant, le traitement du problème des particules devient une question d'intérêt général à mesure que la science et ses connaissances progressent. Par conséquent, toute solution qui contribue à améliorer le secteur maritime en limitant ses nuisances pour la population et en préservant la santé des riverains, le protègera à l’avenir.

Défi n°2 :
réchauffement climatique (impact global)

Les particules-suie ou noir de carbone (« fumées noires ») aggravent le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre, en opacifiant la blancheur de la calotte glaciaire et des glaciers, ce qui en diminue leur albédo. (voir dernier rapport du GIEC). Réduire ces suies allège cette contrainte.

Problème n°3 :
manque d’offre technologique sur la flotte existante

    La flotte existante ne dispose pas de solutions simples et accessibles pour faire face à ces enjeux:
  • Le raccordement électrique à quai, excellente solution avec une origine non fossile, ne traite pas les particules émises par les moteurs de propulsion (manœuvres au port, principale source d’émission)
  • Les traitements actuels, tels que les scrubbers, ne captent sans les détruire qu’une fraction des particules, les plus grosses. Mais toutes les autres particules, c’est-à-dire l’essentiel en nombre, ne sont pas traitées. OCEAMM devient alors un complément précieux.

Enjeu N°4 :
recours juridique

Le transport maritime peut anticiper la réglementation qu’il sait être actuellement très laxiste, afin d’éviter les attaques et éventuellement les procédures de ses détracteurs, comme les Associations, Professionnels de Santé et autres Collectifs.

Enjeu N°5 :
notoriété, image

Traiter sérieusement la question environnementale et de santé publique des fumées sales, est valorisant pour l’entreprise et toutes ses parties prenantes, et contribue à en accroître la valeur.  

Ultime Enjeu :
fragilisation du business

La non prise en compte de tous ces points expose clairement l’activité de l’Armateur. Les intégrer dans sa stratégie et les traiter correctement améliore son image, augmente sa notoriété, renforce son activité.